Rencontre avec Denis Vergnaud, auteur.

27/07/2016 16:54
L'interview du jour met à l'honneur Denis Vergnaud, jeune auteur venant juste de sortir son premier livre auto-édité en ce début de juillet. 
Rencontrez ce jeune auteur à la plume aventurière. :)
 

M. : Pour commencer, je t'invite à te présenter en quelques lignes :)

 

Denis Vergnaud : Et bien, je m'appelle Vergnaud, Denis Vergnaud et je suis un agent de sa Maj... Non plus sérieusement, j'ai 24 ans, en reconversion dans l'informatique et j'écris depuis une petite dizaine d'années. Après moult rebondissements, je me suis décidé à publier mon premier roman La Sève du Pouvoir en auto-édition, paru sur Amazon le 11 juillet 2016.

 

M. : Justement, parle-nous un peu plus de ton livre, de quoi traite-t-il ?
 
Denis Vergnaud : D'abord, je le classerai dans le genre Heroic Fantasy. C'est un genre que j'affectionne tout particulièrement.

J'y raconte deux histoires en une. D'un côté, la "petite" histoire, celle de Beryn, jeune chasseur orphelin qui se lance aux trousses de ceux qui ont capturé l'élue de son cœur. De l'autre, l'Histoire avec un grand H, celle du royaume d'Arcalie, où la menace du Titan, une ancienne légende du royaume, refait surface laissant mort et désolation derrière lui. Et bien évidemment, les deux trames vont être amenées à se croiser. Et croyez-moi, les choses ne sont pas ce qu'elles semblent être !

De l'action, des mystères, de l'intrigue, des complots et des flashbacks, vous trouverez de tout ça dans ce premier tome :)

 

M. : Comment t'es venu l'idée de cette histoire ?

 

Denis Vergnaud : Cela fait des années que j'ai une idée de roman fantasy. C'est en découvrant le Seigneur des Anneaux puis en approfondissant toujours plus mes connaissances sur la Terre du Milieu et l'univers de Tolkien que j'ai eu envie de créer le mien.

Au fil des années, mes idées d'intrigue se sont précisées tout en "absorbant" au passage mes goûts en matière de récits, de livres, de séries, etc. D'une histoire fantasy somme toute assez classique, je me suis peu à peu dirigé vers un récit plus sombre, plus "réaliste" je dirai ? Même si ça reste de la Fantasy, avec ses éléments surnaturels tels que le Nectar ou les Atraqses.

 

M. : On va passer sur des questions plus portées sur l'écriture ^^ Quelle a été ta méthode de travail lors de l'écriture ?

 

Denis Vergnaud : J'ai commencé par établir le plan du scénario. Scène par scène. Cela m'a pris plus d'un mois pour tout poser et pour que tout me convienne. Ensuite j'ai attaqué l'écriture proprement dite, et puis après quelques jours ou semaines, j'ai entendu parler du NaNoWriMo, ce mois durant lequel on doit écrire l'équivalent d'un petit roman, soit 50.000 mots en 30 jours. J'ai testé ce système en Juin 2015 avant de me relâcher durant l'été. J'ai repris sérieusement en octobre et en novembre (date du vrai NaNoWriMo), j'ai joué le jeu à fond. Ce qui m'a permis de boucler le premier jeu du roman le 1er décembre.

Mais comme je me rends compte que je réponds un peu à côté de la question... Ma méthode de travail en soi : j'écris sur ordinateur, avec de la musique entraînante (BO de films, compositeurs modernes, etc.). Je me suis efforcé de suivre le plan que je m'étais fait au préalable (en y apportant quelques modifications au fur et à mesure de l'écriture).

 

M. : Non, non tu n'as pas répondu à côté ^^ Y a-t-il un moment qui t'a plus marqué que les autres ?


Denis Vergnaud : Je pense tout de suite au NaNoWriMo. Grâce à ce défi d'écriture, j'ai réellement compris ce qu'impliquait l'écriture d'un roman. Et au-delà de ça, ce mois intensif m'aura permis de boucler le livre plus vite que je ne l'aurai jamais cru possible. Je le conseillerai à tous les auteurs en herbe qui veulent affûter leur plume.

 

M. : As-tu eu des moments où l'envie n'était plus au rendez-vous ? Où tu pensais ne jamais finir et abandonner ?

 

Denis Vergnaud : Honnêtement non, pas vraiment. Écrire un roman a toujours été mon rêve et je n'ai jamais envisagé d'abandonner. Il y a parfois eu des jours de grosse panne sèche mais je trouvais l'énergie et l'envie de repartir de plus belle.

 

M. : La Sève du Pouvoir est sorti en auto-édition, conseillerais-tu ce moyen de publication à un jeune auteur ?

 

Denis Vergnaud : Tout dépend ce qu'on recherche. Pour ma part, j'avais envie de mener ce projet à terme en le gérant de A à Z, de l'écriture à la publication (et au-delà avec la promotion). Cela requiert beaucoup de temps et d'énergie, non seulement en travail mais aussi en recherche. Je me suis énormément documenté sur l'auto-édition, les différentes étapes dans la publication de son roman sur Amazon et cie. Mais cela ne veut pas forcément dire que je ferme la porte ad vitam eternam à une maison d'édition classique. Pourquoi ne pas garder ses droits numériques tout en cédant ceux du papier et ainsi devenir auteur hybride. Je pense que c'est une bonne alternative.

Mais si l'on recherche avant toute chose, la reconnaissance de ses "pairs" (si tant est que les éditeurs soient les pairs des auteurs...) envoyer son manuscrit à des maisons d'édition est la meilleure voie. Personnellement, j'ai opté pour l'auto-édition, la liberté qu'elle permet et pour pouvoir enfin me dire que j'ai réussi mon pari.

 

M. : Et enfin, on arrive à la dernière question ^^ : Petit pain, chocolatine ou pain au chocolat ?

 

Denis Vergnaud : Je suis du Sud-Ouest... chocolatine, forcément ;)

 

M. : (Hérétique ! ahah) Voilà, c'est fini :) Merci d'avoir répondu à mes questions ^^

 

La Sève du Pouvoir, tome 1 : L'Ombre du Titan
Auto-édition

12,99 € (papier), 2,99 € (numérique).

En savoir plus sur Denis Vergnaud :
Site internet
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Pour commencer, je t'invite à te présenter en quelques lignes :)
Et bien, je m'appelle Vergnaud, Denis Vergnaud et je suis un agent de sa Maj... Non plus sérieusement, j'ai 24 ans, en reconversion dans l'informatique et j'écris depuis une petite dizaine d'années. Après moult rebondissements, je me suis décidé à publier mon premier roman La Sève du Pouvoir en auto-édition, paru sur Amazon le 11 juillet 2016.
 
 
Justement, parle-nous un peu plus de ton livre, de quoi traite-t-il ?
D'abord, je le classerai dans le genre Heroic Fantasy. C'est un genre que j'affectionne tout particulièrement.
J'y raconte deux histoires en une. D'un côté, la "petite" histoire, celle de Beryn, jeune chasseur orphelin qui se lance aux trousses de ceux qui ont capturé l'élue de son cœur. De l'autre, l'Histoire avec un grand H, celle du royaume d'Arcalie, où la menace du Titan, une ancienne légende du royaume, refait surface laissant mort et désolation derrière lui. Et bien évidemment, les deux trames vont être amenées à se croiser. Et croyez-moi, les choses ne sont pas ce qu'elles semblent être !
De l'action, des mystères, de l'intrigue, des complots et des flashbacks, vous trouverez de tout ça dans ce premier tome :)
 
 
Comment t'es venu l'idée de cette histoire ? 
Cela fait des années que j'ai une idée de roman fantasy. C'est en découvrant le Seigneur des Anneaux puis en approfondissant toujours plus mes connaissances sur la Terre du Milieu et l'univers de Tolkien que j'ai eu envie de créer le mien.
Au fil des années, mes idées d'intrigue se sont précisées tout en "absorbant" au passage mes goûts en matière de récits, de livres, de séries, etc. D'une histoire fantasy somme toute assez classique, je me suis peu à peu diriger vers un récit plus sombre, plus "réaliste" je dirai ? Même si ça reste de la Fantasy, avec ses éléments surnaturels tels que le Nectar ou les Atraqses.
 
 
On va passer sur des questions plus portées sur l'écriture ^^ Quelle a été ta méthode de travail quand tu as écrit ?
J'ai commencé par établir le plan du scénario. Scène par scène. Cela m'a pris plus d'un mois pour tout poser et pour que tout me convienne. Ensuite j'ai attaqué l'écriture proprement dite, et puis après quelques jours ou semaines, j'ai entendu parler du NaNoWriMo, ce mois durant lequel on doit écrire l'équivalent d'un petit roman, soit 50.000 mots en 30 jours. J'ai testé ce système en Juin 2015 avant de me relâcher durant l'été. J'ai repris sérieusement en octobre et en novembre (date du vrai NaNoWriMo), j'ai joué le jeu à fond. Ce qui m'a permis de boucler le premier jeu du roman le 1er décembre.
Mais comme je me rends compte que je réponds un peu à côté de la question... Ma méthode de travail en soi : j'écris sur ordinateur, avec de la musique entraînante (BO de films, compositeurs modernes, etc.). Je me suis efforcé de suivre le plan que je m'étais fait au préalable (en y apportant quelques modifications au fur et à mesure de l'écriture).
 
 
Non, non tu n'as pas répondu à côté ^^ Y a-t-il un moment qui t'a plus marqué que les autres ?
Je pense tout de suite au NaNoWriMo. Grâce à ce défi d'écriture, j'ai réellement compris ce qu'impliquait l'écriture d'un roman. Et au-delà de ça, ce mois intensif m'aura permis de boucler le livre plus vite que je ne l'aurai jamais cru possible. Je le conseillerai à tous les auteurs en herbe qui veulent affûter leur plume.
 
 
As-tu eu des moments où l'envie n'était plus au rendez-vous ? Où tu pensais ne jamais finir et abandonner ?
Honnêtement non, pas vraiment. Écrire un roman a toujours été mon rêve et je n'ai jamais envisagé d'abandonner. Il y a parfois eu des jours de grosse panne sèche mais je trouvais l'énergie et l'envie de repartir de plus belle.
 
 
La Sève du Pouvoir est sorti en auto-édition, conseillerais-tu ce moyen de publication à un jeune auteur ? 
Tout dépend ce qu'on recherche. Pour ma part, j'avais envie de mener ce projet à terme en le gérant de A à Z, de l'écriture à la publication (et au-delà avec la promotion). Cela requiert beaucoup de temps et d'énergie, non seulement en travail mais aussi en recherche. Je me suis énormément documenté sur l'auto-édition, les différentes étapes dans la publication de son roman sur Amazon et cie. Mais cela ne veut pas forcément dire que je ferme la porte ad vitam eternam à une maison d'édition classique. Pourquoi ne pas garder ses droits numériques tout en cédant ceux du papier et ainsi devenir auteur hybride. Je pense que c'est une bonne alternative.
Mais si l'on recherche avant toute chose, la reconnaissance de ses "pairs" (si tant est que les éditeurs soient les pairs des auteurs...) envoyer son manuscrit à des maisons d'édition est la meilleure voie. Personnellement, j'ai opté pour l'auto-édition, la liberté qu'elle permet et pour pouvoir enfin me dire que j'ai réussi mon pari.
 
 
Et enfin, on arrive à la dernière question ^^ : Petit pain, chocolatine ou pain au chocolat ?
Je suis du Sud-Ouest... chocolatine, forcément ;)
 
 
(Hérétique ! ahah) Voilà, c'est fini :) Merci d'avoir répondu à mes questions ^^

Rédigé par M. Feldre

Ni écrivaine, ni autrice. Juste quelqu'un qui aime lire et écrire. Blogueuse, apprentie-écrivaillonne, gribouilleuse, désastreuse cuisinière, rêveuse, vagabondeuse, lectrice, poisson rouge, je...